dimanche 16 octobre 2011

Chapitre 3: Le monstre et ses paradoxes (pages 59 à 76)


Le monstre a toujours été l’objet d’une certaine crainte… mais aussi d’une intense fascination. On l’associe généralement au mal, à l’horrible, à la laideur, mais il est également la vedette de productions culturelles immensément populaires (dans la littérature et le cinéma d’horreur, dans la peinture, etc.). Dans son livre Deformed Discourse, David Williams a montré à quel point la figure du monstre a marqué l’histoire des idées. Umberto Eco, quant à lui, a pu éditer une Histoire de la laideur dominée par les représentations monstrueuses, dans diverses époques.


Le troisième chapitre revient sur les thèmes combinés de la laideur et du monstrueux en insistant sur les réactions contraires qu’ils suscitent.



La dernière partie du chapitre est consacrée à l’étude d’un film dans lequel le monstre joue un rôle particulier : Night of the Demon (1957), de Jacques Tourneur. Tandis que son producteur Hal Chester espérait montrer le plus d’images possibles du démon-titre, Tourneur, lui, misait avant tout sur l’évocation, comme il l’avait fait pendant les années 1940, dans des films comme Cat People (1942), I Walked With a Zombie (1943) et The Leopard Man (1943), tous produits par Val Lewton. Deux approches luttent donc, dans Night of the Demon : montrer ou suggérer le démon? Cette ambivalence à l’égard est notamment approfondie à travers le prisme de la phénoménologie religieuse de Rudolf Otto, en particulier dans Le sacré.


L’excellent livre de Chris Fujiwara sur Tourneur – Jacques Tourneur : The Cinema of Nightfall (2000) – a été très utile.


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